Le fort de Frouard ou « Fort Drouot »

Entrée du fort de Frouard

Site dangereux, visite intérieure interdite au public !

Construit de 1879 à 1883 sur le territoire de Champigneulles (Parc Lattier), le fort de Frouard (brièvement appelé fort Drouot) est équipé de trois tourelle de mitrailleuse à éclipse, d’une tourelle Mougin surbaissée, d’une tourelle à éclipse pour deux canons de 75 à tirs rapide, d’un projecteur à éclipse et d’un projecteur cuirassé.

Tourelle de mitrailleuse

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Tourelle de 75

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Projecteur à éclipse et projecteur casematé du fort

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A l’origine entièrement en maçonnerie, il a été modernisé en 1894, puis de 1901 à 1907. En conséquence, certaines parties sont réalisées en béton armé, et le fort s’est vu doter de ses cuirassements (tourelles de mitrailleuse, 75 et projecteur ainsi que projecteur sous casemate). De même, les poudrières ont été renforcées (suppression des niches à lanternes et de leur galerie technique, bétonnage, création d’un abri sous roc), une usine électrique a été installée, l’ancien système de ravitaillement en obus de la tourelle Mougin a été neutralisé pour permettre de la surbaisser.

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L’abri sous roc

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N’ayant pas connu l’épreuve du feu durant la première guerre mondiale, il sera utilisé comme réserve de matériel par les allemands durant la seconde guerre mondiale. L’aviation américaine le bombardera lors de la libération en 1944, ce qui fragilisera sa structure et rend l’édifice dangereux.

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Ce fort est cependant intéressant par ses casernements à deux étages, son pont levis et les renforcements en béton ayant été mis en place à la modernisation.

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De même, de nombreux graffitis datant des deux conflits mondiaux jusqu’aux années 1970 y sont encore présents, et méritent d’être préservés.

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Le fort possède encore son réseau Brun, rendant les abords extrêmement dangereux. Ce sont en effet des milliers d’ardillons, petits pics métalliques d’une quinzaine de centimètres, reliés entre eux par des fils de fer et du barbelé, qui ont été disposés sur tout le périmètre du fort et sont encore en place. Ces pièges avaient pour but de neutraliser tout assaillant. Il est aisé d’imaginer les dégâts causés au malheureux marchant sur un pic ou trébuchant dans les fils…

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