Le Hartmannswillerkopf – Positions françaises

Roche Sermet

Tristement connu sous le nom de « La Mangeuse d’Hommes », cette montagne classée Monument National a fait l’objet de nombreuses publications. Nous ne reviendront pas ici sur les terribles combats qui s’y sont déroulés, les deux camps accusant près de 30 00 pertes (tués, blessés, disparus), dont 8 000 morts français et allemands. Nous nous contenterons de présenter les vestiges français rencontrés sur le terrain, parfois assez espacés les uns des autres.
N’oublions pas que cette montagne est un lieu de mémoire, témoin de la souffrance traversée par de simples soldats se battant au nom de leur pays, classé monument historique depuis 1921.

Abri du 2e Génie

Cet abri servit de central téléphonique, notamment au 244e RI, et était en liaison optique avec le Herrenflüh, important observatoire d’artillerie.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Abri Moyret

Il doit son nom au Capitaine Marius Moyret, du 244e RI, tué dans un abri au cours d’un bombardement des avants postes le 2 juillet 1915. Cet abri servira par la suite de poste de commandement à de nombreux officiers, dont le Lieutenant-Colonel Emile Semaire, qui commande le 15-2 et dirige l’assaut contre le sommet le 21 décembre 1915.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Ancien cimetière des Chasseurs de Bonnegoutte

Il ne subsiste de ce cimetière qu’un monument portant des vers de Victor Hugo :
« Ceux qui pieusement sont morts pour la Patrie
Ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie
Entre les plus beaux noms, leur nom est le plus beau
Toute gloire près d’eux passe et tombe éphémère
Et comme ferait une mère la voix d’un peuple entier les berce en leur tombeau.
« 

Cliquez sur les images pour les agrandir

Camp Baudot

Situés à l’arrière des lignes, les camps servaient de transit pour les hommes, le ravitaillement et les munitions.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Camp Forey

Situés à l’arrière des lignes, les camps servaient de transit pour les hommes, le ravitaillement et les munitions. La tranchée des 6e et 7e BTC passe devant ce camp.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Camp Renié

Situés à l’arrière des lignes, les camps servaient de transit pour les hommes, le ravitaillement et les munitions.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Crête sans nom

Réseau de tranchées près du poste Hennequin.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Eierstellung

Ce réseau de tranchées marque l’avance allemande extrême en janvier 1915, par sa capture par le 123e LIR. Il sera repris par le 13e BCA le 5 mars 1915. Il reliera ensuite ce secteur aux roches Mégard et Sermet.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Monument du 15-2

Œuvre du sculpteur Victor Antoine, ancien du 152e RI, sur une ancienne position de Minenwerfer allemande (le Storchennest, nid de cigogne), il fait face à la plaine d’Alsace. Inauguré le 2 juillet 1921, dynamité par les nazis à l’automne 1940, il sera reconstruit sous une forme légèrement différente par Victor Antoine et inauguré de nouveau le 26 septembre 1954.
Victor Antoine a réalisé plusieurs monuments sur les lieux ou le 152e RI a combattu. Né à Saint Dié des Vosges le 26 mai 1881, il meurt à Colmar le 11 novembre 1954.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Monument du Général Serret

Le Général Serret est blessé au genou par un éclat d’obus à cet endroit le 26 décembre 1915. Amputé, il mourra cependant de gangrène le 2 janvier 1916.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Nécropole Nationale du Hartmannswillerkopf

Construit entre 1924 et 1929, ce monument, œuvre de Robert Danis, a été inauguré en 1932 par Albert Lebrun. Il se compose d’une crypte, contanant les restes de 12 000 soldats inconnus, surmontée par « L’autel de la patrie« , copie de celui dressé en 1790 au Champ de Mars, à Paris, pour la fête de la Fédération. Cet autel porte le blason des villes ayant participé au financement du monument.
Derrière se trouve le cimetière national du Silberloch, comptant 1 264 tombes individuelles et six ossuaires regroupant 384 soldats français inconnus.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Observatoire sous Megard

Poste d’observation situé sous la Roche Mégard, il possède encore sa guérite blindée, même si le sommet de celle-ci a été dérobé.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Poste Chevassus

Cet abri permettait la mise en batterie d’une mitrailleuse en direction de la position du Pain de Sucre, occupée par les allemands. Il comporte un emplacement de mitrailleuse et un abri pour les servants.
Il a été baptisé ainsi en hommage au Sous-Lieutenant Faustin Georges Chevassus, de la 1re compagnie du 5e BCP, tué lors de l’attaque sur le flanc nord du HWK le 21 décembre 1915.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Poste Eberard

Postes bétonnés pour mitrailleuse, possédant des inscription de la 6e CM du 348e et de la 3e CM du 106e

Cliquez sur les images pour les agrandir

Poste français

Situé proche de la Feste Bamberg, il témoigne de la proximité des troupes dans le secteur.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Poste Hennequin

Situé à proximité de la Crête Sans Nom, il ne subsiste que des ruines de cet emplacement.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Roche Fendue

Située à environ 750 mètres d’altitude, ce rocher a été fortifié par les français qui y ont creusé une galerie d’environ 20 mètres de long. Dessus se trouve une tranchée menant à un poste d’observation offrant une vue sur le Freundstein, le Grand-Ballon, le Hartfelsen, le Südelkopf et le Thierenbachkopf.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Roche Megard

Cet abri français, devant son nom au sous-lieutenant Mégard, comporte deux galeries menant à des postes pour mitrailleuse.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Roche Sermet

Située au dessus de la Roche Mégard, elle est baptisée en l’honneur du chef de bataillon François Gustave Sermet, du 15-2, qui y trouva la mort le 22 avril 1915. Ce poste comporte des tranchées maçonnées et postes de tir.
Cette roche va être percée de part en part par les français, et comporte deux niveaux de souterrains reliés par un puits. On y trouve des postes de mitrailleuses dirigés vers les lignes allemandes. Un cartouche témoigne de l’occupation des lieux par la compagnie de mitrailleuse du 5e bataillon du 245e RI, Commandée par le Lieutenant Lefèvre, qui y séjourna du 20 juillet au 12 décembre 1916.
Il est possible d’y voir un abri reconstitué, restituant l’aspect de la tranchée durant la guerre (même si la reconstitution peut différer d’un abri original, comme indiqué sur un des panneaux du site).

Cliquez sur les images pour les agrandir

Tombe de Marcel Violet

Située au niveau de l’ancien cimetière du Camp Renié, il s’agit d’une tombe de grès rose maçonné recouverte de béton. On y lit « ici fut inhumé le sous-lieutenant Marcel Violet, Mort pour la France le 22 janvier 1915, Souvenir de sa mère« .
Ce soldat n’ayant pas de sépulture militaire, il est possible que sa tombe provisoire ait disparu.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Tranchées sommitales

Ces tranchées sont élevées en pierre, compte tenu de la nature du terrain. Elles sont jalonnées de poste d’écoute et de mitrailleuse, afin de se prémunir d’une attaque ennemie.

Cliquez sur les images pour les agrandir

2 commentaires sur « Le Hartmannswillerkopf – Positions françaises »

Laisser un commentaire