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L’abri de combat modèle 1898 est prévu pour héberger l’infanterie d’un secteur (environ 100 places assises). Il se compose de deux chambrées sous lesquelles se trouvent les citernes, de latrines et d’une cuisine. Un mur de façade en maçonnerie protège l’entrée des chambrées.
Les combats ayant eu lieu lors de la bataille de Verdun ont grandement endommagés ces abris, rendant leur visite intérieure dangereuse et interdite. Des abris de ce type bien conservés sont visibles près de Toul, à Villey-Saint-Etienne.
Les abris de la série FT se situent entre les ouvrages de Froideterre et de Thiaumont.
Construit vers 1911, il est composé de deux chambrées offrant protection aux troupes du secteur. Son emploi sera accru lors des combats de l’été 1916, durant lesquels il abritera les états majors des troupes engagées dans les opérations de Froideterre. Il sert également de poste de secours.
Cet abri a été relativement épargné par les combats.
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L’abri de combat FT2 – PC 119
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Construit vers 1910, il sert de poste de commandement et de poste de secours durant la bataille de Verdun. Il sera un objectif important pour les allemands durant l’été 1916 de par sa position près du Ravin des Vignes.
Un témoignage du Lieutenant Henri Libermann, daté de fin juillet 1916, figure sur le panneau explicatif du lieu : » Une sorte de tumulus crevassé, fissuré, saille à trente mètres : le PC 119. Les fantassins sont répartis çà et là, à la pelle ou à la pioche creusent, améliorent la position, établissent les communications. A l’intérieur du PC 119 règne la même animation. Cette vaste bâtisse en béton est analogue à MF2, mais plus étroite de moitié, composée de deux vastes pièces ouvrant chacune sur le même couloir, protégée par une épaisse muraille que les obus ont en partie effondrée aux angles. Un gros projectile arrivant de plein fouet a troué la partie centrale du mur d’une large crevasse « .
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L’abri de combat FT3 – PC 118
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Construit en 1910, il servira également de poste de commandement et de secours. Conquis par les Allemands le 23 juin 1916, il sera repris par les français le 24 octobre 1916, date de la reprise du fort de Douaumont.
Un témoignage présente les combats dans le secteur : » C’est un chaos inimaginable, une mer de trous d’obus aux vagues jaune brunâtre qui semblent figées… Un paysage lunaire avec ses vastes cratères jointifs. Aussi loin que la vue peut s’étendre, ce mouvement se produit. De suite, c’est un spectacle d’horreur et d’abomination : couchés sur le ventre ou le dos, entassés dans les entonnoirs, à genoux, assis… partout des cadavres en décomposition. Derrière une sorte de parapet étroit, trois guetteurs ont été surpris par la mort. Des casques, des armes, des équipements, çà et là, un pied botté, un bras, une tête sortant de terre réduits déjà à l’état de squelette « .
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