Le Mémorial du Linge

Musée

Le Musée-Mémorial du Linge est un lieu de mémoire de la Première Guerre mondiale situé sur la commune d’Orbey, dans le Haut-Rhin. Il commémore la bataille du Linge qui s’est déroulée en 1915 et qui fut l’une des plus meurtrières des Vosges.

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Sommaire

Le site du mémorial

Le mémorial se compose de deux parties principales :

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Le musée

Il présente une collection riche d’objets retrouvés sur le champ de bataille, tels que des armes, des uniformes, des équipements et des objets personnels des soldats. Des panneaux explicatifs et des témoignages permettent de se plonger dans la vie quotidienne des soldats et de comprendre les réalités de la guerre des tranchées. Un film introductif d’une vingtaine de minutes retrace le contexte historique de la bataille et permet de comprendre les enjeux et la violence des combats.

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Le sentier d’interprétation

Il permet de parcourir une partie des anciennes tranchées et d’observer les vestiges de la guerre, tels que des blockhaus, des abris et des cratères d’obus. Sur ce petit bout de terrain sont tombés, entre le 20 juillet et le 16 octobre 1915, 17 000 hommes, dont 10 000 français. Plusieurs milliers sont encore enterrés sous les gravats ou dans leur abris de fortune. Les lignes françaises et allemandes sont parallèles, et se distinguent facilement par leur aspect. Les allemands ont maçonné leurs tranchées (usage du béton à partir de 1916) alors que les tranchées françaises sont simplement creusées dans la roche.

Première ligne allemande

C’est la ligne la plus fortifiée du secteur car en contact direct avec les français. on y trouve des abris de mitrailleuses, des observatoires, des filets pare-grenade, des boucliers de tranchée. Les allemands ayant trouvé des blocs de grès sur le sentier de leur tranchée, des mineurs de la Ruhr ont été sollicités pour creuser la tranchée. Un abri a été réalisé dans un bloc.
Les communications avec l’arrière se faisaient par un dense réseau de boyaux ou des tunnels.

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Observatoires bétonnés

Plusieurs observatoires bétonnés jalonnent le parcours. Ils étaient fabriqués à l’arrière du front et installés en première ligne pour observer les lignes françaises.

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Un sommet lié à d’autres

Du point culminant allemand, on voit sur plusieurs points du front, comme la Tête des Faux. La Tour du Faudé, érigée en 1889 par le Club Vosgien et située à quelques kilomètres, a servi d’observatoire aux allemands. Détruite par l’artillerie française en 1915, elle sera reconstruite après guerre, détruite par les allemands le 10 septembre 1944 puis finalement reconstruite en 2002.

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Tranchées françaises

A demi effacées par le temps, les lignes françaises sont très difficiles à tenir car sommaires.

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Deuxième ligne allemande

Cette ligne donne accès a de nombreux abris et sapes, permettant de se protéger lors des bombardements.

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Fortin d’arrêt bétonné

Ce fortin comporte un poste de mitrailleuse extérieur avec réserve de munitions, et un réduit central protégé par trois couches de rails.

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Le Fort Carré

Ce fortin est à plusieurs niveaux. Son accès souterrain a été dynamité par les allemands en 1918. Les meurtrières sont orientées de bas en haut, prenant la pente en enfilade et interdisant le passage. A son sommet se trouve une ouverture périscopique.