Site accessible au public lors des périodes d’ouverture
Plan tiré de la brochure disponible sur place
Inauguré en 1920, le cimetière américain de Saint-Mihiel abrite les corps de 4 153 hommes et femmes de nationalité américaine, principalement tués lors de l’offensive de Saint-Mihiel en septembre 1918. Ce cimetière est le troisième plus grand cimetière américain de la Première Guerre mondiale en France. Un récipiendaire à titre posthume de la Medal Of Honor, J. Hunter Wickersham, y est enterré. A l’entrée se trouvent deux pavillons, l’un destiné à l’information des visiteurs (à droite), l’autre une salle de réception et d’information des visiteurs.
Support de mât de drapeau en bronze retiré de la butte de Montsec
J. Hunter Wickersham, Medal Of Honor
Joseph Charles Sommers, tombé le 11 novembre 1918 près de Butgnéville
Stephen Tullock Hopkins, décoré de la Distinguished Service Cross à titre posthume, pour avoir permis à un avion de rentrer avec des informations importantes en se sacrifiant dans un combat à 3 contre 15 lors d’un bombardement.
Ernest Washington Porter, tué à Thiaucourt le 15 septembre 1918 en tentant d’abattre un avion ennemi depuis le sol. Distinguished Service Cross, Navy Cross
Richard Dodson Robinson, gravement blessé à Château-Thierry, décédé à l’hôpital de Dijon le 31 août 1918
Henry Hall Boger, soldat afro-américain tué le 11 novembre 1918 en dirigeant un peloton auquel il n’appartenait pas sous un violent feu d’artillerie
Harold H. Adams, décédé le 18 mai 1919 alors qu’il voyageait sur un train partant de Beaune vers Bordeaux. Tournant la tête, il n’a pas vu que celui-ci s’engageait sous un tunnel et fut tué par le choc reçu sur la tête. D’abord enterré dans le Cher à Mehun, il sera rapatrié à Thiaucourt.
Ella Amelia Maescher, infirmière arrivée en France le 14 juillet 1918, décédée d’un cancer de l’estomac à 45 ans le 11 novembre 1918
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La zone des sépultures est organisée en quatre parcelles, en son centre se trouve un cadran solaire en forme d’aigle portant la phrase de Pershing : « Le temps n’effacera pas leurs actions« . Côté ouest se trouve une statue d’un soldat américain et coté est une sculpture représentant une coupe de la victoire.
Le cadran solaire
La statue du soldat
Il dort loin des siens dans la douce terre de France
La coupe de la victoire
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Au sud se trouve une chapelle non confessionnelle dans laquelle se trouvent plusieurs symboles de paix : l’ange rangeant son épée entouré de colombes, l’aigle regardant vers la queue de la flèche. Un mémorial la sépare du musée, dans lequel se trouve une carte en marqueterie de marbre représentant les lignes de bataille, ainsi qu’une liste des 284 soldats portés disparus. 10 d’entre eux, retrouvés depuis, ont une rosace de bronze apposée à côté de leur nom.
Le bâtiment regroupant chapelle, mémorial et musée
L’aigle regarde la pointe de la flèche, symbole de guerre
L’aigle regarde la direction opposée à la flèche, symbole de paix
Je leur ai donné la vie éternelle et ils ne périront jamais
La descente des couleurs
Cette chapelle a été érigée par les États-Unis d’Amérique en souvenir reconnaissant de ses fils qui ont trouvé la mort durant la Guerre Mondiale