Site accessible librement
Ce chaînon montagneux de 3 km de long est parallèle à la crête des Vosges et en est éloigné d’environ 6 km.
Durant l’année 1915, une bataille terrible se déroulera sur ce massif, relatée sur le site du Mémorial du Linge. Plus de 6 000 hommes y trouveront la mort et près de 15 000 y furent blessés durant la bataille, français et allemands confondus. A cela s’ajoutent environ 1 000 disparus.
Compte tenu de la richesse des informations présentées sur le site du Mémorial du Linge et de la littérature abondante sur le sujet, nous nous bornerons à présenter les sites visités sur place. Vous pouvez retrouver l’itinéraire ici !
Blockhaus de défense allemand – 1915
Dès l’été 1915, les allemands réalisent des ouvrages en béton. Construits de nuit aux endroits stratégiques, ils permettent d’assurer la défense de la première ligne.
Celui ci se trouve au départ du sentier, et était destiné à abriter deux ou trois hommes.
Les tranchées françaises se trouvaient à plus de 100 mètres en contrebas, près du village de Soultzeren.
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Le Hoernleskopf
La crête surplombant l’auberge du Glasborn offre un belvédère remarquable. On y retrouve quelques vestiges d’abris français. Plus loin, le « Hoernleskopf » servait d’observatoire et de position de repli pour les chasseurs alpins français. Ils simplifieront son nom en « Hurlin ». On y retrouve des ruines d’abris et un en assez bon état.
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Le col du Wettstein
Il abritait de nombreux camp. On y retrouve un vestige d’abri intrigant, et un abri français reconstitué. Il faut imaginer que ce type d’abri était recouvert de terre et rondins pour assurer la protection contre les éclats d’obus et shrapnells.
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Le cimetière militaire du Wettstein
Cette nécropole nationale regrupe les dépouilles de soldats français morts au Lingekopf, Barenkopf, Schartzmännele et à la vallée du Fecht. Créée durant la Première Guerre Mondiale et aménagée de 1919 à 1926, on y retrouve les sépultures de 3 525 français, dont 1 334 dans deux ossuaires. Le monument central, inauguré en août 1939, représente un chasseur alpin gisant à terre, son fusil à côté de lui.
Les ossuaires portent des plaques apportées par les familles endeuillées dont le corps des défunts n’a jamais été retrouvé ou identifié.
A proximité se trouve la source Madelon.
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Le monument aux 47e, 66e et 126e DI
Le monument commémoratif de la bataille du Linge a été inauguré le 13 août 1939 par le Général de Pouydraguin, ancien commandant de la 47ème DI.
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Le Schratzmännele
Renommé Schratz par les soldats français, ce sommet a été conquis par les français à partir de juillet 1915. Les tranchées allemandes occupent le point géographique le plus avantageux, le long de la ligne de crête. Elles dominaient ainsi l’assaillant et protégeaient les troupes de réserve qui se trouvaient en arrière, hors de portée des tirs.
C’est ici que se trouve le Musée Mémorial du Linge. En suivant la route menant au cimetière allemand du Baerenstall, on peut observer plusieurs abris et réseaux allemands bien conservés.
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Le cimetière allemand du Baerenstall
Ce cimetière fût construit par les autorités militaires françaises après la première guerre mondiale pour y inhumer 2 400 soldats allemands tombés entre la vallée de la Fecht et la route des crêtes. En 1971, les croix de bois sont remplacées par des croix de fer. Entre 1978 et 1980, le cimetière a été entièrement réaménagé.
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Le Sommet du Schratz
Tout le sommet était aménagé en une véritable forteresse bétonnée, traversée par de nombreuses galeries souterraines, débouchant aux avants postes de la tranchée principale. La grande carrière était un des points de retranchement les plus efficaces des allemands.
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Ce fortin, équipé d’une mitrailleuse, était le principal obstacle aux troupes françaises. Un peu plus loin se trouve un ouvrage d’infanterie plus spacieux.
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La petite carrière a été l’objet d’une âpre bataille le 29 juillet 1915, mais restera aux mains des allemands jusqu’à la fin de la guerre. De très nombreux impacts de balles et d’éclats d’obus sur les parois de grès rose, témoignent de l’extrême violence des combats. Les français avaient en effet hissé un 75 à bras d’hommes sur la petite crête du Glasborn et tiré à vue sur la carrière.
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La Courtine
La proximité des tranchées françaises et allemandes (15 à 20 mètres) les protège des tirs d’artillerie. Les vagues d’assaut françaises de l’été 1915 ont été décimées ici par les mitrailleuses allemandes.
La tranchée de première ligne allemande comporte une tranchée modèle réalisée après 1915. Elle a permis l’expérimentation de l’usage d’escaliers en béton au lieu d’échelles en bois pour sortir des tranchées.
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Station d’arrivée d’un petit câble transbordeur allemand
Un double câble permettait à partir de 1916 d’acheminer les matériaux lourds vers le sommet. Des abris et tranchées sont visibles à proximité.
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Poste d’observation du Kleinkopf
Ce sommet est un observatoire et une position d’artillerie de montagne de 1915 à 1918. On y trouve aussi d’une zone d’abris, de stockage de matériel et de munitions.
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Batterie du col du Wahlenstall
Lieu d’installation durant toute la guerre, de canons de campagne allemands, qui couvraient toute la zone de Munster et du Reichackerkopf.
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Observatoire du Hoernleskopf
Ce rocher aménagé comporte une guérite escargot.
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Stèle des aviateurs
La grande croix blanche et les quelques restes de moteur, rendent hommage, aux 7 aviateurs Anglo-canadiens, morts ici lors du crash de leur bombardier.
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Ouvrage d’État-Major Allemand du Schneiden
Il abritait un des principaux centres de commandement du secteur à partir de 1915. Sur la base bétonnée se trouvait un chalet.
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