Le monument du Bois de Bourlon

Bois de Bourlon

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Témoin de combats violents en novembre et décembre 1917, la butte de Bourlon sera de nouveau le théâtre d’affrontements lors de l’offensive des Cent Jours du 8 août au 11 novembre 1918.
Le corps canadien y perdra 47 400 hommes face aux Allemands qui opposeront une vive résistance jusqu’à Mons, où s’achèvera la progression dans la nuit du 10 au 11 novembre 1918.

Le 27 septembre 1918, trois divisions franchissent le canal inachevé vers Moeuvres et Inchy-en-Artois. Marquion, Fontaine-Notre-Dame et Bourlon seront repris aux termes de violents affrontements qui causeront 20 000 pertes côté canadien. Ce site sera par conséquent le second plus important après la crête de Vimy.

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Ce monument commémore les batailles du Canal du Nord et de Cambrai, la capture de Valenciennes et de Mons et la marche vers le Rhin. Il est érigé sur un terrain cédé par le compte de Francqueville, ancien maire de Bourlon.

Extrait d’un panneau explicatif sur place : « Le 27 septembre, une offensive fut menée contre Cambrai et Valenciennes par la Première armée britannique (dont faisait partie le Corps canadien) et la Troisième armée britannique. Le Corps canadien (les quatre divisions canadiennes et une division britannique) constituait le flanc droit de la Première armée et il devait prendre le bois de Bourlon afin de protéger le flanc de la Troisième armée, juste au sud, ainsi que les flancs de la Quatrième armée britannique et de la Première armée française un peu plus loin au sud. Mais pour cela, il fallait d’abord franchir le canal du Nord. Ce canal était un obstacle de taille. Le Général Sir Arthur Currie proposa alors un plan audacieux : traverser le canal, alors inachevé, entre Sains-lez-Marquion et Mœuvres puisque cette partie était encore à sec. Il fallait cependant déplacer d’environ 2 350 m vers le sud la limite entre la Première armée et la Troisième armée, ce qui entrainait une concentration de troupes sur un front étroit et très exposé.
Le 26 septembre à minuit, les Canadiens étaient en position face à la partie à sec du canal, serrés les uns contre les autres pour se réchauffer un peu et, pour la plupart, sans abri. La nuit s’écoula sans aucun signe de contre-attaque imminente par l’ennemi. À l’aube, l’artillerie canadienne ouvrit le tir, et les premières vagues dhommes eurent le temps de traverser le canal et de se déployer sur l’autre rive avant que l’ennemi ne réagisse. Les vagues suivantes subirent toutefois de lourdes pertes sous les bombardements allemands qui suivirent. Les résultats de cette offensive justifièrent le risque qu’avait pris Currie. En effet, il a pris le canal avec relativement peu de pertes ; mais surtout, il a conquis le bois de Bourlon, objectif essentiel de l’offensive.
« 

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