Le sentier des bunkers de Burnhaupt-Le-Bas

Site accessible librement

Texte réalisé à l’aide de la plaquette d’informations mise à disposition par l’Office de Tourisme de Masevaux et de la Vallée de la Doller.

Ce circuit de randonnée, qui part de l’église de Burnhaupt-Le-Bas, permet de découvrir certains ouvrages de la deuxième position de défense allemande, créée pour éviter une percée de l’armée française dans ce secteur. Cette position comportait des postes de combat à tir direct et des emplacements d’artillerie. Nous nous concentrerons ici sur les principaux ouvrages vus lors de la randonnée.

Abri d’infanterie situé peu avant le groupe de 5 ouvrages

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Les premiers ouvrages ont été construits dès 1914, mais la ligne s’est principalement développée au cours des années 1916-1917, par des compagnies du génie (Pionier Kompanie) issues de différents territoires de l’empire allemand : Wurtemberg, Thuringe, Bavière, Poméranie. Il est à noter que beaucoup de ces ouvrages sont réalisés en blocs de béton préfabriqués, ce qui permet d’élaborer rapidement une ligne de défense ou de construire dans des milieux où il est impossible d’acheminer les matériaux nécessaires.

L’Observatoire d’artillerie

Ces constructions sont entourées d’un mur de protection, signe qu’elles étaient probablement visibles des positions françaises. Le premier bâtiment était équipé de marches bétonnées qui permettaient d’accéder à la plateforme supérieure. Pour y accéder, il était nécessaire d’utiliser une échelle ou un escalier en bois. Le second bâtiment était dédié à la transmission d’informations par signaux optiques. Une cheminée carrée et deux cylindriques traversent verticalement le plafond, et servaient à procéder aux différents signaux optiques que ce soit par couleur, forme, miroir, lumière. Ces emplacements sont réalisés en blocs de béton préfabriqués. Le troisième emplacement, détruit, était l’abri du personnel.

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Position d’artillerie

Sept constructions différentes sont visibles sur ce site. Elles sont regroupées en 3 zones : dans la première zone, il est possible de voir deux abris à munitions : l’un pour la poudre et l’autre pour les obus. La 2^e zone consiste en 3 refuges voûtés pour le personnel, chacun d’entre eux pouvant abriter une dizaine d’hommes. La 3^e position consiste en deux plateformes de tir pour artillerie de campagne. On relève ici aussi l’utilisation du bloc de béton préfabriqué.

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Poste de secours

Ce poste de secours est isolé, ce qui permet de le protéger des tirs directs de l’artillerie française.

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Poste de commandement et d’artillerie

Cette position regroupe différents bâtiments : des niches à munitions, des refuges pour le personnel, un poste de commandement et de tirs construit en 1916 par la Fussartillerie-Batterie 362 (obusiers de campagne). L’ouvrage est orné d’une croix de fer et du W qui désigne l’empereur allemand Guillaume II, Wilhelm (cet ouvrage a une finition plus soignée que les autres), et des abris à munitions.

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Le lavoir du Dich

Ce lavoir, construit vers 1800, existait donc déjà lors de la Première Guerre mondiale. Il a été opérationnel jusqu’aux années 1960 et constituait un point d’animation de la vie locale.

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Poste de tir

Cet ouvrage partiellement enfoui renferme un poste de tir et un abri à munitions. Les embrasures ont été rebouchées avec des gravats, probablement après guerre.

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Groupe de 5 ouvrages

5 ouvrages assez proches les uns des autres sont visible ici. Ce sont très probablement des abris pour le personnel avec niche à munitions à l’extérieur.

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Abri pour troupes

Construit au premier trimestre de l’année 1917, il est formé de deux alvéoles pouvant accueillir chacune une dizaine d’hommes. Il est également réalisé en blocs de béton préfabriqués.

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Abri d’infanterie

Cet abri a été construit par la Pionier Kompanie 251, qui a séjourné en Haute Alsace du 15 février au 20 avril 1917. Il est composé de deux alvéoles pouvant contenir chacune une dizaine d’hommes. Son cartouche est en très bon état.

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Observatoire d’artillerie

Cet observatoire était très certainement muni d’un dispositif de communication à distance. Sa plateforme est accessible grâce à des barreaux d’échelle scellés dans le mur, cette dernière est entourée d’un petit muret. Il est à noter que cet ouvrage est également réalisé en blocs de béton préfabriqués.

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La source Hagendorn

Cette source très ancienne, réaménagée en 1931, conserve les traces de la fortification réalisée par les Allemands durant la Grande Guerre (encore une fois en blocs de béton préfabriqués). Il est dit que cette source est une résurgence d’eau provenant du Jura.

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