L’Historial de Péronne

Historial de Péronne

Musée

Toutes les photos d’époque, sauf indication contraire, proviennent du site La Contemporaine et ont été recadrées par souci de lisibilité

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Situé dans le château de Péronne, construit au début du XIIIe siècle par Philippe Auguste, puis célèbre pour avoir été le lieu de l’entrevue en 1468 entre Louis XI et Charles le Téméraire (tombé à Nancy en 1477). Lors du premier conflit mondial, le château abrite les états majors allemands et sera partiellement détruit.
Aujourd’hui, l’Historial est un musée atypique. Au premier abord, tout semble classique. Un fragment de canon allemand de 150 mm modèle 1872 retrouvé en 2004 dans le ruisseau de La Cologne est exposé à l’entrée. Ce tube a été saboté lors de la Grande Guerre.

Tube de canon allemand de 150 mm modèle 1872 saboté

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Puis, l’entrée passée et le ticket acheté, la cour du château s’ouvre devant nous, avec une réplique d’un char Saint-Chamond réalisée par un établissement scolaire. Si les spécialistes de ce genre de véhicules pourront y relever des défauts, le travail réalisé par ces lycéens professionnels est admirable et a toute sa place au sein du musée.

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Plusieurs panneaux expliquent également le concept de « Rétro-innovation« , et font le lien entre les casques et armures de la première guerre mondiale et leurs homologues médiévaux.

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Une salle de projection retrace l’histoire de la bataille de Péronne, avant que l’on avance plus loin dans le musée. À l’entrée de celle-ci sont exposés cinq obus de différents calibres, sur lesquels figure une plaque qui interpellera sans aucun doute les visiteurs du bassin de Pompey : « à sœur Louise, souvenir affectueux de Frouard Munitions ».
En effet, outre la Batterie de l’Éperon, Frouard a pendant longtemps possédé une usine sidérurgique. Celle-ci a participé à l’effort de guerre et produit de nombreuses munitions pour l’armée française.
Les passionnés de l’histoire Nancéienne reconnaitront en Sœur Louise Madame Louise Barrot, Supérieure de l’Hôpital civil, décorée de la croix de chevalier de la Légion d’honneur le 2 décembre 1918 pour son engagement au sein des hôpitaux de Nancy tout au long de la guerre et malgré les bombardements de la cité. La distinction lui a été remise personnellement par le Maréchal Foch le 29 décembre 1918.

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Le musée a fait le choix d’exposer ses collections de manière tout à fait originale, en présentant l’Homme face à la violence de la guerre. Plusieurs QR codes sont ainsi disséminés sur le parcours de visite. En les scannant, nous pouvons voir des acteurs incarner des soldats et infirmier(e)s de différentes nationalités et raconter leur histoire.

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Il est également possible d’y voir la seule série de France des cinquante-et-une gravures d’Otto Dix « Der Krieg », mêlant horreurs et traumatismes de la guerre.
Il est également possible d’observer une série d’objets vantant la colonisation et l’esprit patriotique, permettant de comprendre l’état d’esprit qui régnait à l’époque en France comme en Allemagne.

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Un avis sur « L’Historial de Péronne »

  1. Certainement très intéressant. Nous avons visité le fort de la Pompelle et sommes allés au Chemin des Dames à l’occasion nous nous arrêterons. Une faute d’orthographe dans votre texte.

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