Le Froidmont

Le Froidmont

Site accessible librement

Cette colline, située à proximité de Pont-A-Mousson, de Lesmenils et de la butte de Mousson, offre un superbe panorama. Au delà de ce lieu commun, il s’agit d’un point fort allemand, proche de la frontière en 1914. De nombreux ouvrages jalonnent les lieux, dans un état de conservation remarquable.

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Le Froidmont est également sujet à polémique, bien malgré lui. En effet, c’est ici qu’est tombé le 4 août 1914 vers 11h50 Fortuné Émile Pouget, 2e classe au 12e Chasseurs, le premier soldat français tué par les allemands lors de la grande guerre. En effet, Jules André Peugeot, Caporal au 44e RI a été tué le 02 août, la veille de la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France.
Selon Pierre Lenhard, le premier soldat français tué est Georges Bigard, du 165e RI, tué par une sentinelle française à un barrage à 3h40 le 4 août 1914. (L’Est Républicain du 08/02/2013)

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Afin de se rendre une idée du site, le mieux est encore de le visiter. Cependant, un rapide tour d’horizon des vestiges les plus remarquables s’impose.

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Dès le début de cette randonnée, sont visibles un observatoire et un poste de mitrailleuse, ainsi que plusieurs petits blockhaus détruits.

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En forêt se trouvent plusieurs dépôts de munitions, restes de travaux préparatoires à la défense du territoire par les allemands, et le Westphalenblick, probablement un poste de commandement d’artillerie, avec observatoire bétonné. Il a été construit en 1917.

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A proximité se trouvent plusieurs abris d’infanterie, dont la configuration est assez intéressante. Le mieux conservé possède encore ses cartouches indiquant le nom « Sperlingslust« .

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Un autre vestige intéressant est celui du secrétariat, ou « Schreibstube« , ayant la particularité d’avoir sa façade orientée vers les lignes françaises.

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Suit le Grauer Bär, comprenez l’ours gris, construit en 1915. Cet abri d’officier de la 4e Compagnie du 30e Régiment de Landwehr porte sur sa façade et devant son entrée des inscriptions en patois Allemand (Traduite par Raymond Decker, président de l’association en charge du Fort Wagner, à Verny) :

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Lorsqu’apparait ici le français, tape lui violemment dessus. Enfonce ta baïonnette aussi fort que moi, alors il se rendra.

Texte de l’inscription centrale
Grauer Bär

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Je suis debout pour mille ans. J’ai été bâti avec du ciment et du fer de haute qualité allemande. Laissez-y tirer les Français avec des obus. Cela ne peut me contrarier, les obus me laissent indifférent. Je veille jusqu’au moment où le ciment et le fer seront réduits en poussière. Je peux me permettre cela, je suis debout pour mille ans.

Texte de la façade

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Plus loin se trouve « l’Hôpital« , qui est probablement un abri pour officiers si l’on en croit les photos d’époque. Muni de plusieurs pièces, il a la particularité d’être muni d’une pierre à eau en béton. Sa façade rappelle celle du Grauer Bär. Il a été construit en 1916.

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Suit un passage sur la crête, qui semble porter les traces d’une voie de 60 sur son côté orienté vers la Seille. Ces traces mènent à un ouvrage impressionnant semblant être un poste de commandement muni d’un poste optique. L’intérieur de l’ouvrage semble avoir été détruit par une explosion, certaines cloisons sont effondrées et des traces d’incendie sont visibles sur les murs.

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En retournant vers Bouxières-sous-Froidmont, plusieurs ouvrages d’artillerie sont visibles. Plus loin se trouve la croix marquant l’endroit où est tombé Fortuné Pouget, qui repose aujourd’hui au cimetière de Pont-A-Mousson.

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