La batterie du Raybois

Entrée des cuisines et la porte blindée

Site dangereux, visite intérieure interdite au public !

Nœud de communication important, la ville de Frouard n’est pourtant pas protégée par la place forte de Toul contre une invasion ennemie. De même, la forêt de Haye qui la borde constitue un écran de verdure permettant aux armées ennemies de progresser sans être vues.

Afin de corriger ce problème vont être construit à partir de 1879 le fort de Frouard et la batterie de l’Éperon, ainsi que des batteries annexes telles celle de Champigneulles ou encore celle du Parc Lattier.

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Prévue dès 1908, la batterie du Raybois sera finalement construite en 1915 pour renforcer les positions déjà existantes sur le parc Lattier. Cette batterie, prévue pour deux pièces de 120 long, ne connaîtra pas l’épreuve du feu, les allemands étant arrêtés suite à la bataille du grand couronné.

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Cette batterie comporte deux encuvements pour canon de 120 long, et 3 salles souterraines abritant personnel et munitions reliées par une galerie dont le plafond est bétonné. Cette galerie permet également de rejoindre un observatoire bétonné couvrant la voie d’accès et un poste optique orienté vers le fort de Frouard. Desservie à l’origine par une voie de 60 pour son approvisionnement en munitions, cette batterie est équipée d’une porte blindée destinée à en condamner l’accès.

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Afin d’assurer le ravitaillement des servants des pièces, une cuisine est construite à l’entrée de la batterie, et est équipée d’un four et de deux bacs à eau. Les fumées sont évacuées par un conduit dont il ne subsiste que les traces.

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Une galerie, partiellement effondrée, permettait de passer des cantonnements à la position rapidement. Elle comprenait les latrines (remplies d’ordures aujourd’hui) et ce qui semble être un âtre.

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L’ensemble est dans un très bon état de conservation, les deux emplacements pour canon, à l’origines recouverts de terre et branchages pour les camoufler à la vue de l’ennemi, ont été dégradés par la poussée du sol. Certaines galeries se sont partiellement effondrées, fermant notamment l’accès vers l’observatoire et le poste optique. Le site, situé en terrain militaire, n’est pas sécurisé, rendant toute visite dangereuse et interdite.

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